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Architectural Cannibalism - Spatial Parasitism / Structural Symbosis

Paris, FR - Rice School of Architecture Paris - Fall 2016

FR |

Paris est une ville si stratifiée dans le temps, limitée dans l'espace et riche en histoire architecturale que, par définition, construire à Paris, c'est construire sur l'architecture. Le recyclage de sites, de situations et de bâtiments existants a toujours été fondamental pour le renouvellement de la ville dans son évolution et son expansion, de la ville gallo-romaine à la capitale médiévale fortifiée, à la ville mondiale du XIXe siècle et à la métropole du XXIe siècle, de l'absorption d'anciennes structures romaines dans le développement de la ville médiévale aux récentes conversions des Grands Moulins de Pantin et des entrepôts MacDonald dans la périphérie nord de Paris. L'architecture n'est jamais nouvelle, jamais pure, mais elle assimile, transforme et réutilise ce qui existe déjà, s'inspirant de l'ancien pour créer le nouveau.

En utilisant un bâtiment existant comme "site", ce studio explorera ce processus de renouvellement à travers le prisme du cannibalisme architectural. Les interventions, qu'elles soient caractérisées par l'addition, la soustraction, la greffe ou le parasitisme, s'attacheront à un bâtiment existant d'une manière spécifique, et seront donc structurellement "sans fondation", puisque la structure existante elle-même transférera les charges au sol. La gravité se redéfinit dans cette recherche d'un équilibre structurel dynamique entre l'ancien et le nouveau.

Deux méthodes principales de cannibalisme architectural seront étudiées : le parasitisme spatial, dans lequel un nouvel élément est inséré dans une structure hôte avec différents degrés de colonisation de la structure existante et des systèmes d'infrastructure, et la symbiose structurelle, dans laquelle un nouvel élément est greffé sur une structure existante.

Dans le cas du parasitisme spatial, une nouvelle structure s'insère dans un bâtiment existant, s'appuyant sur des éléments du bâtiment existant (structurels, mécaniques, etc.) pour se construire. Souvent utilisée dans le cadre de la préservation historique, cette stratégie aboutit à un bâtiment dans un bâtiment. En réalité, la structure hôte est souvent réduite à une coquille vide et vidée de sa substance pour permettre à la nouvelle structure de s'insérer.

La symbiose structurelle implique une greffe qui, une fois insérée, renforce, guérit ou transforme son hôte d'origine. En architecture, les greffes sont souvent appliquées pour améliorer la fonctionnalité de la structure hôte, pour combler un manque de programme ou d'espace, ou pour empêcher une structure de devenir obsolète.

ENG |

Paris is a city so layered in time, limited in space, and rich in architectural history, that, by definition, to build in Paris is to build on architecture. The recycling of existing sites, situations, and buildings has always been fundamental to the renewal of the city in its evolution and expansion from Gallo-Roman town to fortified medieval capital, 19th century world city and 21st century metropolis, from the absorption of former Roman structures in the development of the medieval city to the recent conversions of the Great Mills of Pantin and the MacDonald warehouses in the northern periphery of Paris. Architecture is never new, never pure but assimilates, transforms and reuses what already exists, drawing on the old to create the new.

Using an existing building as the ‘site’, this studio will explore this process of renewal through the lens of architectural cannibalism. The interventions, whether characterized as addition, subtraction, grafting, or parasitism, will attach themselves to an existing building in a specific manner, and will thus be structurally ‘foundation-less,’ since the existing structure itself will transfer the loads to the ground. Gravity redefines itself in this search for a dynamic structural equilibrium between the old and the new.

Two primary methods of architectural cannibalism will be investigated: spatial parasitism, in which a new element is inserted into a host structure with varying degrees of colonization of the existing structure and infrastructural systems, and structural symbiosis, in which a new element is grafted onto an existing structure.

In spatial parasitism, a new structure inserts itself into an existing building, relying on elements of the existing building (structural, mechanical, etc.) to construct itself. Often used in historical preservation, this strategy results in a building-within-a-building. In reality, the host structure is often rendered an empty shell and gutted in order for the new structure to insert itself.

Structural symbiosis implies a graft that once inserted, strengthens, heals, or transforms its original host. In architecture, grafts are often applied to improve the functionality of the host structure, to address a lack in program or space, or to keep a structure from becoming obsolete.

 
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