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Le projet repose sur la cohabitation de deux domaines de connaissance et de collections - Sciences de la Terre et Archéologie - qui bien que dans une continuité temporelle, sont de natures très différentes. Les premiers musées privés, les cabinets de curiosités du 17e siècle, ont osé les premiers cette confrontation, dans un esprit de surabondance visuelle et d’émerveillement devant les prouesses concurrentes de l’homme et de la nature. Les musées du 18e et 19e siècle ont ensuite aussi largement réuni ces disciplines, au nom de l’encyclopédie et du savoir universel. Mais qu’en est-il d’une telle cohabitation au 21e siècle ?
Au-delà du conservatoire des savoirs et des œuvres, le nouveau Musée National d’Archéologie et des Sciences de la Terre de Rabat est le véritable acteur d’une politique de développement culturel, dont les premières étapes sont, après le travail nécessaire sur les collections (leurs constitutions, leurs recensements, leurs protections, leurs conservations, leurs compréhensions, etc.), la mise en œuvre de leurs rencontres avec le public, la redécouverte de leurs liens au territoire, l’expression de leurs ouvertures sur le monde…
Un lieu public donc.