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Construire un lycée dans le désert, à la lisière d’un fleuve asséché sur un territoire encore vierge d’urbanisation, a été l’occasion d’explorer des formes extrêmes d’habitabilité. Le bâtiment est un « toit », une plaque suspendue à dix mètres du sol, qui fabrique et protège un nouveau paysage. Sur ce dernier, on retrouve l’ensemble des espaces publics et communs, tandis que la plaque surélevée abrite les espaces pédagogiques. Ici l’architecture est pionnière et protectrice, primitive et radicale. Elle protège le paysage et les usages, elle rend possible ce nouvel établissement territorial. Entre infrastructure et superstructure, l’échelle du bâtiment n’a d’autre repère que le paysage.